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Absolu
07:26
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J'ore les cierges fondus à l'entrée des cathédrales
Je transcende ton chagrin, ô magistrale
Par les envies de la pierre glaciale
Je péris, je réponds de sa convocation macabre
J'évince les anges, refluez vos monts de pénitence
J'ai recelé mes âmes, la mort me hait
Âcre de moi j'honore de honte mes mémoires
Vous les conterais-je comme à Elle, la grande faux ?
Vous insufflerais-je ma peine et mes mots ?
Un autre monde qui saigne mes songes
Dans son écho je scinde une réalité
Par delà les visions à outrance
Mon rêve est de ne plus rêver
Grandiose tour, projection du monde matériel
Un•e virtuose des cris
Accroché•e aux vignes des cimetières
Le sort d'épouvante a percé
La voute céleste éreintée
C'est le conte de son ombre
Qui fait mourir les soleils sous la pluie
Une âme pour une âme
Pour que je retrouve un instant
Sa voix murmurer... un dernier instant
Dans ses yeux vides j'ai perçu mon reflet
Des cieux, sur les enfers la projection animée
Chaque soir je prie, offrez moi au Styx
J'aime languir dans ses eaux
Les étoiles implosent au rythme des morsures de l'acide qui vase et qui colle
Atterré•e, tempêtes et déluges, tremblements
Broient sinistre, mon éther dans l'effroi
De combustibles souffrances tournent au souffre
Et se consument comme les derniers échos de sa voix
Et quand la lune a disparu
Iel mourut dans mes bras
Suis-je une épave ? Non je suis sable
Décimé•e par les courants, par la houle
J'ai passé tourments et douleurs
Entremêlé•e de violences intérieures
Pour euphémiser toutes les haines en ce lieu
Dans mon dédale onirique aux abysses odieuses
Dont ton esprit ne peut voir la rareté
Du paradigme à l'absolu
Insipide est le blasphème
Paria parmi les coquillages
Irritant est l'encens
Car son édifiante médiocrité
Rappelle, insolent
À la lumière qui me fuit
Le son éreintant
Du silence épais et méprisant
Jamais je ne te pleurerai
J'erre entre vos cryptes larmoyantes
Iels ne réalisent pas que là où les croyant•e•s étalent mon sang sur leur front
La terreur git dans les yeux de la mort, et gronde
Quand le vide advient de toute création
Les planètes s'alignent sur le triangle maudit
L'onde propagée du cosmique diapason
Blesse mon monde. Tout est fini
Laissez moi nager parmi les nuages si froids
Dans un mal si gros qu'il déchire la voûte cosmique
Et transperce les étoiles.
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3. |
Brumes [interlude]
00:18
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4. |
Détruit Le Temps
05:00
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J'ai détruit le temps
La matière s'envole
La terre tremble et s'écroule
L'air s'échappe par le trou
Les tours et les châteaux croulent
Les égouts se remplissent
D'une eau qui s'évapore
Et emporte avec elle les traces de notre existence
L'amour reflue dans sa dimension
Par les éclats de son miroir que j'avais caché
Affligé•e par l'obscène grâce des ombres
Je m'accroche à ce-ux que j'ai... Mais
Contre mon gré je les emporte avec moi
Quand dans mes rêves iels me laissent sauter dans les ombres
C'était une forêt, un radeau sous la futaie
Toi ! Rame dans la sève et le crachat
Exacerbé•e de moi-même face aux grands arbres
Leurs pluies de marrons m'amusaient
C'est des gravats qu'il pleut sur mon âme
La bruine délicate m'assassine
Laisse mon esprit de pierres en ruine
Sous nos assauts de pleurs tout crame
Mes souvenir s'effacent, À jamais
Nos musiques s'éteignent, Avec la Lumière
Le temps revient en arrière, Quand tout se perd
Et les morts n'ont plus qu'à hanter
Le dernier instant prisonnier
Une seconde solitaire figée
Le grand noir
Il ne reste plus rien
Il ne reste plus rien
Il ne reste...
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5. |
Tourbières Embrasées
03:39
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6. |
Spleen Donjoneux
01:47
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7. |
Aske [bonus]
03:23
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Et si le chemin du castel esqualvatré
Emmi la futaie légendaire ne nous menait
Que neni au domaine des ballades des fou
Nous voiserons vers l’amont la rivière qui coule
Si loing se tient la grande tour de la citadelle
Miroitant dans le ruisseau derrière les frenes
Dans la queste joint en la plus noble compagnie
Cette jornée, sur le sentier j’alge avuec Aske
Si pour toute sa personne vous narrer
Ni prose ni vers jamais ne pourra suffire
Au long des destornails et routes enchevestrées
Ma musique moyennera de vous le dire
D’un tel ami l’encontre pareistre si rere
Ses histoires dont l’intérêt tout conte surpasse
Les heures de marche passées vite, à l’ombre des arbres
Un lac distance la route de la forteresse
Nous contemplons notre voyage sur le rivage
Discutons de cet irisé rayonnement
Que les pierres du fort reflètent majestueusement
Sur ce lagon perdu, au pied des tours sans âge
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Absolu France
Kurwen, the person behind Absolu black metal project and Spectre des Cimes dungeon synth act. More.
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